La tomodensitométrie spiralée, pour recherche d’urolithiase (calculs urinaires) avec protocole dédié, sans contraste et avec une technique faiblement irradiante (Uroscan), a un taux de sensibilité et spécificité de l’ordre de 96%. Ce haut taux de dépistage s’explique par la possibilité de suivre l’uretère sur tout son trajet et par le fait que 90% des urolithiases sont radio opaques.
Dans l’algorithme décisionnel, il faut toutefois tenir compte de l’irradiation. Aussi un patient connu pour coliques néphrétiques récidivantes pourrait d’abord être investigué, par échographie. À moins d’être insuffisant rénal ou porteur d’un rein unique , un patient avec résultat échographique négatif mais avec symptômes persistants malgré un traitement conservateur pourrait alors être réévalué cliniquement avec uroscan au besoin.
Par souci de limiter l’irradiation, l’investigation d’un premier épisode de colique néphrétique peut être débutée par échographie et selon les trouvailles, complétée par uroscan, ou être d’emblée effectuée par uroscan surtout si le patient a plus 30 ans ou s’il y a possibilité clinique d’une autre étiologie telle diverticulite, ou autre.
Figure 4 : IRM, coupe coronale: cholédocholithiases